Qu’est-ce que la parentalité positive ?

 

 

La parentalité positive est devenue avec le temps une véritable étiquette marketing, un mot fourre-tout dans lequel on y retrouve des avis, des principes, chacun y met son opinion, mais finalement difficile de trouver une véritable définition exacte ou ne serait-ce qu’un consensus précis. Nous pensons que le plus important, c’est que parents et enfants se sentent bien dans leurs baskets.

Notre façon de percevoir la parentalité positive, au stade actuel de notre bébé, se limite simplement à respecter son rythme et son individualité. En tant que parents, nous sommes évidemment garants de la sécurité physique, émotionnelle et morale de nos enfants, mais nous n’avons pas à les considérer comme des petites extensions de nous-mêmes qui nous doivent une obéissance absolue. Ce sont des individus à part entière, des êtres humains en construction, avec des besoins, des désirs et des frustrations qui leur sont propres.

 

Pourquoi la parentalité positive peut être perçue comme une secte ?

Une véritable communauté s’est constituée autour des concepts de la parentalité positive. Être parent de la parentalité positive, c’est choisir de se mettre en rupture avec les modèles de parentalité des générations précédentes, si ce choix est assumé, il n’est pas toujours évident à vivre au quotidien. Nos façons de vivre avec nos enfants sont souvent remises en question, voire moquées. Les réseaux sociaux permettent de retrouver une proximité avec des personnes partageant des mêmes valeurs. On se sent mieux compris et moins seul. C’est une vraie bulle d’oxygène pour certains parents.

Les réseaux sociaux restent en revanche une lame à double tranchant. Le côté néfaste de ces constructions de communauté, c’est que l’on en vient rapidement à instaurer des codes, et juger ceux qui ne les appliquent pas. Certains parents trouvent un malin plaisir à juger les uns et les autres. Presque dans l’idée d’ériger un classement des meilleurs parents, dont le podium accueillerait les fameux parents parfaits.

 

La confiance en soi pour faire le tri

La clé est évidemment la confiance en soi et le bon sens. Il faut être capable de suffisamment de confiance en soi pour faire le tri et ne garder que ce qui correspond à ses valeurs. Malgré le quand dira ton et les regards de jugement. Sur les réseaux sociaux,  on parle de notre vie de parents, de notre façon de voir les choses et comment nous vivons nos moments de joies et nos moments de galères. Ce compte n’est pas là pour se positionner comme une voix de gourou et se montrer garant de ce qui est bon ou mauvais dans la parentalité de chacun. Aucun compte sur les réseaux sociaux ne peut prétendre mieux savoir que vous comment vous devez vous comporter avec votre enfant.

On peut se demander pourquoi bébé ne fait pas ses nuits et demander des conseils sur les réseaux sociaux en espérant obtenir une réponse. Tous les conseils que vous pourrez recevoir ne proviennent pas pour autant de meilleurs parents que vous, ce n’est pas parce que vous demandez de l’aide, que vous êtes un mauvais parent. Et ceux qui vous donnent des réponses ne sont pas des parents parfaits.

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